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 STRYDER ✄ I am the only son

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AuteurMessage
Stryder Wayne Grayson

iron strong ✄ admin


Stryder Wayne Grayson


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MessageSujet: STRYDER ✄ I am the only son   STRYDER ✄ I am the only son EmptyVen 28 Jan - 22:18

stryder wayne grayson
I am the only son
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© shattered

identité


Prénom(s) : Stryder Wayne. Nom : Grayson. Âge : 24 ans. Date de naissance : onze novembre. Origines : Irlandaises. Statut : en couple. Occupation : Gérant d'un pub. Principaux traits de caractère : Charmeur, colérique, intelligent, simple, amical.


the journey to now


Je fixe un joli cadre doré. Je fixe le cadre parce que la photo qu’il contient m’est insupportable. Un homme en uniforme embrasse une jeune femme en robe blanche. Cette photo, c’est tout ce qu’il reste de la mémoire de mon père. Ma mère a fini par l’enterrer psychologiquement, n’ayant pas assisté à l’enterrement. Je n’avais que quatre ans, mais je me rappelle encore cet homme à la large moustache qui m’apprenait à lancer la balle dans le parc. Celui qui me laissait jouer avec mes petites voitures dans le garage alors qu’il jouait au mécanicien sur cette vieille mustang qu’il rêvait de retaper depuis des années. « Stryder! Darling, ils sont là. Viens dire bonjour. » Je grogne, me levant à contre cœur. Je ne veux pas le voir, je ne veux pas d’eux dans ma maison. Qu’ils aillent ailleurs, ils ne sont pas ma famille. Dans le portique se trouve deux silhouettes. Une grande, aux larges épaules. Cet homme ridiculement sévère dont ma mère est folle. L’autre, presque inexistante, cachée derrière la carrure imposante de l’homme. La jeune fille est frêle, maigrichonne, une frange de longs cheveux noirs lui bloque les yeux, cassant sur une paire de lunettes carrées. Je détourne le regard, préférant me contenter d’être désagréable avec celui qui m’a volé ma mère. « Dis bonjour! » S’exclame ma mère, me donnant une petite tape derrière la tête. Je lève un regard sombre vers elle, la détestant de me faire subir ça. Je reste muet. Alors que ma mère allait répliquer, le sale égoïste rentre ses valises dans la maison, ajoutant, d’un ton faussement complice : « Ne t’en fais pas, mon grand, on aura bien le temps d’apprendre à se connaître, on fait partie de la même famille maintenant! » J’aurais voulu l’étriper, lui et sa prétention. Qu’il aille se faire foutre. Je me suis dégagé des doigts de ma mère qui agrippaient mon poignet pour filer comme un éclair. Montant les escaliers quatre à quatre, j’ai brutalement claqué la porte de ma chambre, pour aller me cacher sous mon lit.

Je ne suis pas sorti pour aller manger ce soir là, préférant me passer de souper plutôt que de faire face à cet ogre assis à la place de mon père. Couché sur mon lit, j’entendis un petit coup à ma porte, si faible que j’ai cru rêver. Le grincement de la porte me poussa à me retourner. Une petite main se tenait dans l’entrebâillement de la porte, tenant une assiette. « Tiens . . . » me dis timidement la douce voix d’une enfant. Je n’ai pu qu’admirer son courage à défier ma mère qui a probablement déclaré que si je ne venais pas, ça irait au lendemain matin. « Merci! » Lui répondis-je. « Viens » l’invitai-je à entrer. À petits pas de souris. Elle se glissa jusqu’à mon lit. Se plaçant en tailleur devant moi, déposant l’assiette entre nous. Je n’ai pu que sourire. Elle n’avait que deux ans de moins que moi, mais elle n’était pas la fillette idiote que j’aurais cru au départ. « Lennon, c’est bien ça ? » Elle hocha la tête affirmativement. Je ne pouvais pas dire ce qui se cachait derrière ses deux grands yeux, déformés par les lentilles de ses lunettes. Alors que j’engloutis le contenu de l’assiette, son regard se fixa sur ma bibliothèque. Ses yeux brillant d’envie, je l’encourageai. « Je te prête tous ceux que tu veux, je les ai tous lu plusieurs fois. Ils appartenaient à mon père. Maman dit que c’est de l’argent gaspillé que d’acheter des livres. » Lennon, le bout des doigts parcourant la couverture des livres tourna la tête vers moi. J’aurais pu jurer qu’elle comprenait. Ce soir là, elle ressorti de ma chambre, une pile de livre entre les mains, me laissant la sensation qu’elle serait la seule bonne chose qui arriverait suite à la présence de cet homme dans ma maison.

« Stryder! Viens aider ta mère ! » Lança cette voix que je détestais toujours autant qu’au premier jour. « Pourquoi tu ne vas pas l’aider toi! » Lançai-je, dégoûté des ordres constants que cet homme me donnait. Je sentis sa rage de loin, préférant ne pas me retourner. Je n’étais pas son esclave et il n’était pas mon père. Je ne lui devais rien. J’aurais cru qu’avec le temps il apprendrait à me laisser tranquille, mais je ne faisais jamais rien de bon à ses yeux et il trouvait toujours le moyen de critiquer. Lorsque j’étais devant la télé, je ne faisais rien de bon, lorsque je lisais un livre, je devrais être dehors, lorsque j’étais dehors je devrais être entrain de faire mes devoirs. C’en était à devenir fou. Comme s’il devait contrôler ma vie. « J’ai dis vas aider ta mère! » Crie cet imbécile, comme si je lui devais quelque chose. « J’ai dit NON » Répondis-je sur le même ton. Je n’ai aucun souvenir de ce qui s’est passé après. Je me rappelle avoir claqué la porte de ma chambre, le nez en sang. J’ai rapidement foutu le plus de choses possibles dans un sac à dos, avec la ferme intention de ne jamais revenir. J’avais quinze ans. Derrière la porte, j’entendis un grattement contre le bois. Je savais que c’était Lennie, ma petite sœur. J’ouvris la porte, pour voir ses yeux embués se poser contre mon menton où le sang commençait à sécher. Son regard glissa vers le sac sur mon épaule. « Je suis désolé Lennie, je ne peux pas . . . » Une larme coula le long de sa joue. Je ne savais pas quoi faire contre la tristesse dans ses grands yeux bleus. Je me contentai de la serrer contre moi. Entre deux sanglots, elle murmura un : « Reste . . . Ne me laisse pas . . . » Je ne pu que caresser ses cheveux, le temps qu’elle se calme, réalisant qu’en quittant la maison, je me retrouverais loin de ces deux figures paternelles, mais aussi loin de ma sœur. Je soupirai, regardant une dernière fois dans ses yeux tristes. « Je reviendrai te chercher ok ? Dès que je pourrai. . . »

Je cognai à la porte de Mason. Son père vint m’ouvrir. J’avais beau avoir limité les dégâts en lavant le sang qui avait coulé de mon nez, il remarqua tout de suite que quelque chose n’allait pas. Je passais le plus clair de mon temps chez mon meilleur ami, et parfois j’aurais aimé avoir ses parents. Ils étaient un peu accaparants, mais adorables. Son père venait souvent avec nous, se lancer la balle. « Est-ce que Ace est là ? » Demandai-je, préférant ne pas entrer dans les détails. « Entre, il est dans sa chambre . . . » me dit amicalement le père de mon meilleur ami. Mason et moi, on en a fait des folies, et ce depuis toujours. J’étais là le jour où il a décidé de voler la voiture de son père alors qu’il arrivait à peine à toucher les pédales. J’étais là quand il a pris sa première cuite, et à vrai dire, je ne m’en rappelle pas parce que j’ai été aussi malade que lui. On a toujours dit que nous deux, c’était à la vie à la mort. On se prenait pour les deux personnalités de Peter Pan, ne voulant jamais grandir, emmerdant les filles plutôt que de flirter avec elles. Pourtant, ça ne pouvait pas durer éternellement. Ce jour là, quand j’ai passé le pas de la porte de sa maison, je n’étais plus un gamin.

« Gray ? » Lança Mason, avant de me lancer la balle. « Tu vas faire quoi avec tout cet argent ? » Depuis trois ans, je vivais chez Mason, ses parents ayant généreusement accepté ma présence comme leur deuxième fils. Je m’étais résolu à trouver un job en sortant de l’école, peu importe lequel, et emménager dans un petit appart’ où je ferais une place à Lennie, que j’avais continué de voir régulièrement, évitant tout de même la maison où j’ai grandis et son abruti de père. La veille, j’ai eu un coup de téléphone de ma banque, deux jours après mes dix-huit ans. Mon vieux père m’avait laissé une petite fortune à la banque, et il se trouve que maman ne m’en a jamais parlé. Depuis ma naissance, il avait mis toutes ses économies dans un compte, pour moi, pour mes études. S’il savait que je n’ai jamais été du genre à étudier, peut-être qu’il serait déçu, ou peut-être qu’il comprendrait que j’ai besoin de faire ce que j’aime. « Et si j’achetais un bar ? Tu sais, le genre de pub où on se sent comme chez-soi ? » Je regardai Ace hausser les épaules, l’air de vouloir dire, fais comme tu le sens. S’il avait su à ce moment là que ça serait l’endroit où on passerait tous nos moments libres, comme deux gamins dans leur forteresse. Encore aujourd’hui, je n’ai pas trouvé de meilleur ami que lui.

« Lennie, ouvre cette putain de porte, je dois aller aux toilettes! » Je pioche dans la porte, attendant que ma demi-sœur donne signe de vie. Je n’ai pas le temps d’être gentil, je dois ouvrir le bar dans vingt minutes et je n’ai pas encore pris ma douche. Même si je m’énerve souvent, je suis content d’avoir Lennon avec moi. Le jour où j’ai acheté le bar, elle a fait exactement la même chose que moi, trois ans plus tôt. Elle a ramassé ses choses dans un sac et elle est partie de cette maison. Maintenant, on vit tous les deux dans l’appartement au dessus du Three Horses. Deux chambres, un salon, une cuisine et une salle de bain. Et vous savez quoi ? On a besoin de rien d’autre. « Len’, allez, c’est pas le temps de commencer à te prendre pour une fille! » Alors que je m’énerve, je suis surpris d’entendre le simple clic du loquet, pour voir ma Lennie sortir de là, les yeux rouges et les joues inondées. Je suis resté silencieux, n’ayant rien à redire contre la peine muette de ma sœur. Je l’ai prise dans mes bras, n’arrivant pas à la regarder dans cet état plus longtemps. « Dis-moi, Lennie, qu’est-ce qui t’arrive . . . Tu sais que tu peux tout me dire . . . » Alors que je retenais mon souffle, sa tête callée contre mon torse, sa main agrippée à mon t-shirt, je crois bien que j’aurais donné tout ce que j’ai pour la consoler. « C’est Arlo . . . » M’a-t-elle, dit, à mi-voix. « Je l’ai surpris avec une autre . . . » Alors que les derniers mots se sont perdus dans le silence, je tremblais de rage, sachant pertinemment que la prochaine fois qu’il allait pointer son nez au bar, j’allais lui foutre la raclée de sa vie. Et même si Lennie me l’a reproché, je ne l’ai jamais regretté. Il l’avait mérité.

« Je vais prendre une bière . . . » Me dit une voix féminine. Je jette les yeux par-dessus le bar, pour croiser le regard brûlant d’une brune que je voyais pour la première fois. « Ça viens ? » S’exclama la demoiselle, haussant un sourcil. Elle était de celles qu’on ne faisait pas attendre et quelque part, j’ai eu instantanément envie qu’elle m’appartienne. Je pourrais vous dire que c’est ce qui est arrivé, mais c’est plutôt le contraire. Lui servant son verre, je ne pu que me mordre la lèvre lorsqu’elle se leva pour aller rejoindre des amis, ses longues jambes me narguant de leur peau ambrée. « Elle est trop bien pour toi! » s’exclama Ace, quelques sièges plus loin. Il avait bien raison.

La voix de Jude retentissait dans le bar vide. Il était trois heures de l’après-midi, et j’auditionnais des musiciens depuis dix heures le matin même. C’était absolument ennuyant! » Me contentai-je de lancer, coupant les derniers accords de la chanson, anormalement troublé par sa façon de me regarder. Il avait beau être doué, quelque chose clochait chez-lui et il n’était pas question que reste dans les parages pour savoir quoi. Vous savez, cet instinct qui vous dit de courir dans la direction opposée, c’est ce que Jude me faisait sentir. Peu importe, mon air désagréable semblait lui avoir donné la même humeur que moi. « Tu peux être là vendredi soir ? » Me contentai-je d’annoncer clairement, dos à lui, griffonnant une commande sur le comptoir du bar. Malheureusement, je devrais le revoir même si ça ne serait pas de plein gré. La bonne chose, c’est qu’il y aurait plusieurs dizaines de personnes entre nous la prochaine fois.

Ses lèvres embrassaient doucement mon cou. Qui aurait cru qu’après cette bière, elle viendrait en commander plusieurs autres. Après avoir passé les quatre dernier vendredis au Three Horses, elle finit par venir me voir, alors que je fermais, pour se coller son corps au mien, me faisant lâcher le chiffon que j’avais à la main. « Shane . . . Mais qu’est-ce que tu fous ? » J’avais appris son nom le deuxième soir et elle m’avait raconté sa journée le troisième. « Tu veux que j’arrêtes ? . . . » Murmura-t-elle à mon oreille, laissant glisser ses lèvres sur les miennes. J’en ai frissonné, troublé par cette femme mystérieuse qui savait obtenir ce qu’elle voulait. Mes mains se sont accrochées à sa taille, le souffle court, ne sachant pas comment arrêter ma tête qui tournait incontrôlablement. « T’es certaine de ce que tu fais ? » « J’ai eu envie de faire ça depuis que je t’ai vu pour la première fois . . . » Elle n’a pas eu à me le dire deux fois. Ça ne s’est pas rendu jusqu’à ma chambre quelques marches plus haut, ça s’est passé sur le comptoir, le bar étant vide vu l’heure. Je ne crois pas que j’ai déjà passé une nuit plus exaltante. Le problème, c’est que ça ne s’est pas arrêté le lendemain.



FOUR-LEAF CLOVER


Pseudo/Prénom : za/Isa. Sexe : F. Âge : 20ans. Avatar : Garrett Hedlund. Groupe : guiness addict. Comment avez-vous connu le forum : Mary Autre : <3

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